
ÉDOUARD BARATON
Historien, spécialiste des relations France-Québec
Édouard Baraton, docteur en histoire de l’UQAM, a travaillé sur les relations entre la France et le Québec après 1763, notamment sur les rapports des anciens Français d’Amérique à la nationalité française. Ses recherches ont conduit le ministère français de la Justice à réviser son interprétation, ouvrant ainsi la possibilité de réintégrations québécoises dans la nationalité française.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Existe-t-il des Français d’Amérique? Fondements de la relation franco-québécoise
Les Canadiens, Acadiens et Autochtones intégrés à la Nouvelle-France demeurèrent-ils Français après 1763 ? La réponse, négative, semble évidente. Elle va pourtant à l’encontre des données historiques, dès lors qu’on s’interroge sur ce qu’était un Français au XVIIIe siècle.
Cette conférence proposera une relecture des relations franco-transatlantiques, de l’époque de la Nouvelle-France jusqu’au Québec moderne, sous l’angle du débat sur l’appartenance nationale des anciens Français d’Amérique. Nous exposerons comment la francité, qu’elle ait été maintenue ou latente, reniée ou revendiquée, fut un élément récurrent dans les stratégies d’affirmation de la Franco-Amérique et comment elle produit encore des effets dans le présent.

ÉRIC BOUCHARD
Chroniqueur linguistique
Ancien directeur général du Mouvement Québec français et rédacteur des études sur l’anglicisation de Pierre Curzi et de son projet de loi 593 (réforme de la Charte de la langue française), Éric Bouchard reprend le combat de la langue après avoir été membre du comité exécutif de la ville de Longueuil. Il est actuellement chroniqueur linguistique à la radio et rédige un essai sur le racisme canadien-anglais envers les francophones.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Assimilation et minorisation organisée des francophones dans le régime colonial canadien-anglais
Les Québécois vivent dans un régime structurellement organisé qui les mène à leur assimilation et à leur minorisation. Depuis l’an 2000, plusieurs ont perdu le désir de se battre et se sentent honteux d’imposer leur langue dans l’espace public.
Entre le pédagogue intellectuel et le batailleur de rue, Éric Bouchard vient brasser et faire réfléchir ceux qui sont curieux d’en savoir davantage sur ce qu’il faut faire pour que le français reprenne sa place dans l’espace public. Ce leader collectif possède l’expérience politique, la connaissance et la fougue qui motiveront vos auditeurs afin qu’ils se tiennent droits, grands, fiers et debout pour le fait français au Québec.

JEAN-PIERRE CHARBONNEAU 1de2
Journaliste, homme politique
Diplômé en criminologie de l’Université de Montréal, Jean-Pierre Charbonneau a d’abord fait sa marque comme journaliste d’enquête sur le crime organisé et la corruption pour les quotidiens Le Devoir et La Presse. Élu député à 26 ans, en 1976, dans l’équipe du Parti québécois de René Lévesque, il sera réélu cinq autres fois avant de prendre sa retraite de la vie politique en 2006. Durant ses années au Parlement du Québec, il a présidé plusieurs commissions parlementaires, a été adjoint parlementaire du Premier ministre René Lévesque puis président de l’Assemblée nationale et finalement ministre de la Réforme des institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales canadiennes. Très impliqué dans l’aide internationale après avoir dirigé une équipe de coopérants volontaires d’Oxfam-Québec en Afrique centrale, Jean-Pierre Charbonneau est maintenant depuis plusieurs années président du Mouvement Démocratie Nouvelle, principal fer de lance du combat en faveur d’une réforme majeure du mode de scrutin au profit d’un système électoral de type proportionnel. Depuis juin 2018, il est Officier de l’Ordre national du Québec.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Le vieux combat pour remplacer le mode de scrutin hérité du colonialisme britannique
Le combat du Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) pour réformer le vieux mode de scrutin en vigueur au Québec depuis 1792 est l’héritier direct des dénonciations puis des propositions de changement formulées par René Lévesque dès le lendemain des élections générales de 1966. Mais, plus encore, ce combat est l’héritier du testament politique de Louis-Joseph Papineau présenté le 17 décembre 1867 à l’Institut canadien de Montréal et des premières grandes dénonciations publiques en 1890 et en 1900 du système électoral mis en place par le colonisateur britannique.
Le président du MDN dresse l’épopée de ce long combat pour une véritable démocratie représentative qui est encore à aboutir alors que s’achève le premier quart du 21e siècle.

JEAN-PIERRE CHARBONNEAU 2de2
Journaliste, homme politique
Diplômé en criminologie de l’Université de Montréal, Jean-Pierre Charbonneau a d’abord fait sa marque comme journaliste d’enquête sur le crime organisé et la corruption pour les quotidiens Le Devoir et La Presse. Élu député à 26 ans, en 1976, dans l’équipe du Parti québécois de René Lévesque, il sera réélu cinq autres fois avant de prendre sa retraite de la vie politique en 2006. Durant ses années au Parlement du Québec, il a présidé plusieurs commissions parlementaires, a été adjoint parlementaire du Premier ministre René Lévesque puis président de l’Assemblée nationale et finalement ministre de la Réforme des institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales canadiennes. Très impliqué dans l’aide internationale après avoir dirigé une équipe de coopérants volontaires d’Oxfam-Québec en Afrique centrale, Jean-Pierre Charbonneau est maintenant depuis plusieurs années président du Mouvement Démocratie Nouvelle, principal fer de lance du combat en faveur d’une réforme majeure du mode de scrutin au profit d’un système électoral de type proportionnel. Depuis juin 2018, il est Officier de l’Ordre national du Québec.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Le vieux combat pour remplacer le mode de scrutin hérité du colonialisme britannique
Le combat du Mouvement Démocratie Nouvelle (MDN) pour réformer le vieux mode de scrutin en vigueur au Québec depuis 1792 est l’héritier direct des dénonciations puis des propositions de changement formulées par René Lévesque dès le lendemain des élections générales de 1966. Mais, plus encore, ce combat est l’héritier du testament politique de Louis-Joseph Papineau présenté le 17 décembre 1867 à l’Institut canadien de Montréal et des premières grandes dénonciations publiques en 1890 et en 1900 du système électoral mis en place par le colonisateur britannique.
Le président du MDN dresse l’épopée de ce long combat pour une véritable démocratie représentative qui est encore à aboutir alors que s’achève le premier quart du 21e siècle.

MURIELLE CHATELIER
Co-fondatrice et présidente de l'AQUR
Détenant un diplôme en communication de l’Université de Montréal, Murielle Chatelier est la cofondatrice et la présidente de l’AQUR (Association des Québécois unis contre le racialisme), un organisme dont la mission est de promouvoir la vision d’un vivre-ensemble propre à la réalité du Québec. Préoccupée par les enjeux liés à la « race », Murielle s’est imposée dans les médias grâce à son esprit critique et à son refus des discours ambiants sur l’antiracisme.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Comment penser le vivre-ensemble à l’ère de l’EDI?
Cette conférence porte sur les enjeux liés à la discrimination raciale dans la société québécoise en explorant les stratégies proposées par différentes écoles de pensée pour lutter contre le racisme. Notre conférencière se propose d’aborder le racialisme, un concept qui vise à segmenter la société en fonction de la « race » et qui se traduit notamment par des formations en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) dans les milieux de travail. Apprenez à favoriser le vivre-ensemble en adoptant des approches qui s’inscrivent dans un contexte québécois.

Crédit photo: Julie Artacho MYRIAM D'ARCY
Directrice de la Fondation Lionel-Groulx
Détentrice d’une maîtrise en gestion et développement des organisations de l’Université Laval et d’un baccalauréat en science politique de l’Université du Québec à Montréal, Myriam D’Arcy dirige la Fondation Lionel-Groulx depuis 2020. Elle a également dirigé l’édition 2020 du festival Les Rendez-vous Québec Cinéma. Entre 2010 et 2019, Myriam D’Arcy a œuvré au sein du Mouvement national des Québécoises et Québécois (MNQ), d’abord en tant que responsable de l’animation politique, puis de responsable de la Fondation histoire et commémorations. Au cours des dernières années, elle a développé et mis en œuvre plusieurs projets d’envergure, liés à la promotion de l’histoire et des commémorations, de la culture québécoise et de la langue française, tels que la série de capsules pédagogiques télévisuelles et web intitulée Nos géants, l’organisation des États généraux sur les commémorations historiques, la coproduction du collectif de courts métrages historiques Je me souviens et le programme Les Rendez-vous culturels, qui favorise l’intégration des nouveaux arrivants à la culture québécoise. Myriam D’Arcy a également collaboré à différentes publications et projets de recherche en histoire du Québec. En prenant la barre de la Fondation Lionel-Groulx, elle a effectué un retour à la maison puisqu’elle y a été chargée de projets à la promotion de l’histoire nationale pendant près de 10 ans.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Faire nation : la connaissance de notre histoire comme outil de vivre-ensemble
Cette conférence s’intéresse à l’histoire nationale comme outil incontournable permettant de cimenter le sentiment d’appartenance des Québécois de toutes générations et origines au Québec. Ainsi, la connaissance de notre histoire permet aux jeunes et moins jeunes d’inscrire l’identité québécoise contemporaine dans le « nous » qui se déploie au fil des générations.

NADIA EL-MABROUK 1de2
Présidente du Rassemblement pour la laïcité
Nadia El-Mabrouk est professeur titulaire au département d’informatique et de recherche opérationnelle de l’Université de Montréal. Au Québec, elle est connue du grand public par son implication en faveur de la laïcité. Elle a contribué à plusieurs ouvrages collectifs dont La face cachée du cours d’Éthique et culture religieuse publié aux éditions Leméac en 2016. Elle est autrice du livre Notre laïcité paru en 2019 aux éditions Dialogue Nord-Sud. Elle est actuellement présidente du Rassemblement pour la laïcité.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Comment enseigner la laïcité au Québec?
Le programme du nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) stipule qu’il s’agira de promouvoir « les idéaux d’un État de droit laïque ». De plus, la laïcité de l’État et les valeurs qui la sous-tendent sont inscrites dans les concepts obligatoires à aborder en 2e année du secondaire. Or, dans les premiers manuels scolaires approuvés par le ministère de l’Éducation, quelques pages seulement portent sur ce thème, ce qui est loin de permettre d’atteindre l’objectif d’affirmer la laïcité de l’État comme valeur associée à la citoyenneté québécoise. La question que je propose d’aborder dans ma conférence est donc la suivante : Comment enseigner la laïcité au Québec et ce, d’une part dans un climat de contestation politique et sociale entourant ce concept, et d’autre part dans le contexte d’une loi dont le cadre d’application est minimaliste, et qui ne fait l’objet d’aucune promotion gouvernementale?

NADIA EL-MABROUK 2de2
Présidente du Rassemblement pour la laïcité
Nadia El-Mabrouk est professeur titulaire au département d’informatique et de recherche opérationnelle de l’Université de Montréal. Au Québec, elle est connue du grand public par son implication en faveur de la laïcité. Elle a contribué à plusieurs ouvrages collectifs dont La face cachée du cours d’Éthique et culture religieuse publié aux éditions Leméac en 2016. Elle est autrice du livre Notre laïcité paru en 2019 aux éditions Dialogue Nord-Sud. Elle est actuellement présidente du Rassemblement pour la laïcité.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Comment enseigner la laïcité au Québec?
Le programme du nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise (CCQ) stipule qu’il s’agira de promouvoir « les idéaux d’un État de droit laïque ». De plus, la laïcité de l’État et les valeurs qui la sous-tendent sont inscrites dans les concepts obligatoires à aborder en 2e année du secondaire. Or, dans les premiers manuels scolaires approuvés par le ministère de l’Éducation, quelques pages seulement portent sur ce thème, ce qui est loin de permettre d’atteindre l’objectif d’affirmer la laïcité de l’État comme valeur associée à la citoyenneté québécoise. La question que je propose d’aborder dans ma conférence est donc la suivante : Comment enseigner la laïcité au Québec et ce, d’une part dans un climat de contestation politique et sociale entourant ce concept, et d’autre part dans le contexte d’une loi dont le cadre d’application est minimaliste, et qui ne fait l’objet d’aucune promotion gouvernementale?

JOSEPH FACAL
Chroniqueur au JDM, professeur, homme politique
Professeur retraité d’HEC Montréal, chroniqueur pour les journaux de Québecor, auteur de nombreux ouvrages et, notamment, d’un roman, Joseph Facal fut aussi député à l’Assemblée nationale (1994-2003), et Président du Conseil du trésor, ministre d’État à l’Administration et à la Fonction publique, ministre des Relations avec les citoyens et de l’Immigration, et ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes. Il fut le parrain de la loi 99 qui codifie les droits fondamentaux et les prérogatives du peuple québécois et de l’État du Québec.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Pourquoi l’indépendance du Québec est nécessaire et pourquoi elle n’est pas encore faite
L’indépendance du Québec n’est plus une option parmi d’autres, mais une nécessité absolue si le Québec français ne veut pas irrémédiablement dépérir. Il y a toutes sortes de raisons de vouloir cette indépendance, mais certaines sont plus fondamentales que d’autres. Lesquelles ? Et si elle est vitale, pourquoi n’est-elle pas encore survenue ? Il faut ici distinguer les raisons conjoncturelles et les raisons plus profondes.

PIERRE FORTIN 1de2
Économiste, professeur
Pierre Fortin est professeur émérite de sciences économiques à l’UQAM, membre de la Société royale du Canada et ancien président de la Canadian Economics Association. Ses travaux de recherche portent sur la croissance et les fluctuations économiques, le marché du travail et les politiques monétaire, budgétaire et sociale.
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
1954 -2024 : la longue marche de l’économie du Québec
De 1954 à 1990, le taux d’emploi et le niveau de vie ont stagné au Québec. Mais depuis 35 ans, ils ont connu une forte avancée. Cet essor a d’abord résulté de l’élan de scolarisation des jeunes, particulièrement des jeunes femmes. L’économie a bénéficié d’une paix sociale retrouvée. Elle s’est internationalisée, avec l’appui de l’accord de libre-échange canado-américain. Et elle s’est féminisée avec une politique familiale innovatrice qui a porté le taux d’activité féminin au sommet mondial. Au total, le taux de chômage du Québec est maintenant le plus faible au Canada et son niveau de vie est à parité avec celui de l’Ontario. Mais, bien évidemment, il y a encore beaucoup à faire!
Les femmes et l’économie du Québec : histoire et enjeux
Les femmes ont joué un rôle majeur dans le progrès de l’éducation, de l’emploi, du niveau de vie, de l’équité et du bien-être au Québec depuis 40 ans.

PIERRE FORTIN 2de2
Économiste, professeur
Pierre Fortin est professeur émérite de sciences économiques à l’UQAM, membre de la Société royale du Canada et ancien président de la Canadian Economics Association. Ses travaux de recherche portent sur la croissance et les fluctuations économiques, le marché du travail et les politiques monétaire, budgétaire et sociale.
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
1954 -2024 : la longue marche de l’économie du Québec
De 1954 à 1990, le taux d’emploi et le niveau de vie ont stagné au Québec. Mais depuis 35 ans, ils ont connu une forte avancée. Cet essor a d’abord résulté de l’élan de scolarisation des jeunes, particulièrement des jeunes femmes. L’économie a bénéficié d’une paix sociale retrouvée. Elle s’est internationalisée, avec l’appui de l’accord de libre-échange canado-américain. Et elle s’est féminisée avec une politique familiale innovatrice qui a porté le taux d’activité féminin au sommet mondial. Au total, le taux de chômage du Québec est maintenant le plus faible au Canada et son niveau de vie est à parité avec celui de l’Ontario. Mais, bien évidemment, il y a encore beaucoup à faire!
Les femmes et l’économie du Québec : histoire et enjeux
Les femmes ont joué un rôle majeur dans le progrès de l’éducation, de l’emploi, du niveau de vie, de l’équité et du bien-être au Québec depuis 40 ans.

EMMANUEL LAPIERRE
Professeur d'histoire, auteur
Emmanuel Lapierre a immigré au Québec tôt dans sa vie. Malgré tout, il a longtemps porté en lui une ambivalence identitaire qui l’a tourné vers l’histoire, puis vers l’enseignement au collégial. Aujourd’hui, ses œuvres abordent les thèmes du nationalisme culturel, de l’enseignement de l’histoire nationale et de l’indépendantisme.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Le duel culturel des nations
Le duel culturel des nations a été forgé à partir d’un constat : la majorité des 6 000 langues parlées sur terre disparaît lentement et dans la discrétion. Mais ce concept est dynamique. À un coup donné d’une nation dominante correspond une réponse, voire une contre-attaque de la nation qu’elle croit dominer. Le duel culturel des nations fait ressortir les relations de pouvoir entre les nations qui s’exercent par l’intermédiaire de la langue et de la culture. Il interroge la nature de la nation, du nationalisme et, ici au Québec, offre une réponse à la question nationale.

GILLES LAPORTE
Professeur d'histoire, auteur
Gilles Laporte a longtemps enseigné l’histoire à l’UQAM et au cégep du Vieux Montréal. Il est surtout connu pour ses interventions dans les médias sur les enjeux qui touchent l’histoire, l’identité et le patrimoine, notamment chroniqueur régulier à l’émission Aujourd’hui l’histoire. Il a tour à tour été porte-parole de la Coalition pour l’histoire (depuis 2011), au conseil de la Fondation Lionel Groulx (depuis 2012), Patriote de l’année (2012), prix du Ministre pour le meilleur manuel scolaire (2013), président du Mouvement national des Québécois.es (2014-2016) et invité d’honneur du Salon du livre de Montréal (2015). Spécialiste des rébellions patriotes de 1837-1838, auxquelles il consacre depuis 1995 le plus vaste site web privé consacré à l’histoire au Québec, Gilles Laporte est aussi l’auteur de nombreux ouvrages, dont Patriotes et Loyaux (Septentrion, 2004), Brève histoire des patriotes (Septentrion, 2015), Molson et le Québec (Michel Brûlé, 2009), Fondements historiques du Québec (Chenelière, 2013), Infographies.Québec, Le Québec et son histoire en un coup d’oeil (Septentrion, 2018) et Légendes d’un peuple, en collaboration avec Alexandre Belliard.
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
La famille Molson et le Québec
Cette conférence vise à rappeler le rôle occupé par sept générations de Molson depuis l’arrivée en Amérique de John l’Ancien en 1786, ainsi que la relation amour-haine que cette dynastie a historiquement nouée avec les Québécois.
Le mouvement patriote dans les diverses régions du Québec
Ces conférences consistent à décrire l’étendue du mouvement patriote dans les diverses régions du Bas-Canada, avant et après la rébellion de 1837. On retrace le rôle des élites locales, celui des militants patriotes et les plus fervents ainsi que celui de leurs adversaires loyaux. Plusieurs conférences ont déjà été offertes : les patriotes de la région maskoutaine, les patriotes en Estrie, les patriotes dans Lanaudière, les patriotes de la région de La Prairie et les patriotes de la région du Suroît et de Vaudreuil.
L’histoire des émeutes au Québec
De la résistance à l’enrôlement obligatoire en 1812 au Printemps érable de 2012 aux manifestations tout le long des années 1960, l’émeute a joué un rôle méconnu lors de diverses crises politiques de l’histoire du Québec. Le but de cette conférence est d’en décrire le modus operandi ainsi que la typologie des émeutes. On revisitera ainsi le mythe tenace décrivant un peuple docile et pacifiste à outrance.
L’Empire versus l’idée de république québécoise
Cette conférence vise à exposer l’impact de la colonisation britannique au Québec et les effets délétères qu’elle a pu entrainer sur la culture et la société. On opposera par ailleurs cette culture de la sujétion au modèle républicain qui, de Louis-Joseph Papineau à Pierre Bourgault, traverse vaille que vaille lui aussi toute l’histoire du Québec.

MARC-ANTOINE LEMAY
Animateur du Balado Génération OUI
Marc-Antoine Lemay est un animateur et analyste politique passionné par l’indépendance du Québec. Il dirige le balado Génération OUI et travaille dans le monde des communications depuis plusieurs années. Titulaire d’un baccalauréat en Communication politique, il explore l’actualité et les grands débats de société avec un style percutant et une touche d’humour pince-sans-rire.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Rassembler les indépendantistes pour gagner
Le mouvement indépendantiste québécois souffre depuis longtemps de divisions qui freinent sa progression. Pourtant, ailleurs dans le monde, des coalitions politiques comme la NUPES en France, le front indépendantiste catalan et le SNP en Écosse ont su unir leurs forces pour avancer. Que pouvons-nous apprendre de ces expériences ? Cette conférence propose une réflexion stratégique sur l’unité des indépendantistes québécois : comment bâtir un socle commun, aligner les forces souverainistes et structurer un mouvement gagnant. Parce qu’au-delà des divergences, c’est ensemble que nous pourrons faire avancer la cause nationale.

TANIA LONGPRÉ
Spécialiste en francisation des nouveaux arrivants
Tania, docteure en éducation, est spécialisée en francisation et éducation des nouveaux arrivants. Avec 15 ans d’expérience en enseignement et conseillance pédagogique, elle est aussi chargée de cours. Auteure de deux livres, elle est passionnée par la pédagogie et l’intégration des nouveaux arrivants.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Mieux comprendre l’immigration et la francisation au Québec
Cette conférence fait le point sur le fonctionnement de l’immigration au Québec ainsi que l’apport de la francisation chez les nouveaux arrivants et l’importance de celle-ci sur la participation à la société québécoise.

PHILIPPE LORANGE
Doctorant en sociologie, chroniqueur à QUB Radio
Philippe Lorange est doctorant en sociologie. Ses recherches portent sur le Québec, le populisme et la démocratie contemporaine. Il est chroniqueur au 99,5 FM – Qub Radio et collabore régulièrement dans des revues québécoises et françaises comme L’Action nationale, Argument et Odysseus.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Les jeunes Québécois sont-ils déconnectés de l’identité nationale?
Des jeunes, on dit souvent d’eux qu’ils sont « citoyens du monde », rêvant d’un monde sans frontières, loin du nationalisme. Mais qu’en est-il vraiment ? Qu’est-ce qui forme leur conscience nationale ? En ayant distribué des questionnaires qui interrogent la conscience nationale des répondants, nous nous sommes rendus dans six régions différentes du Québec. L’analyse des questionnaires nous démontre que partout au Québec, les jeunes se font une représentation positive du Québec et qu’ils sont fiers d’y appartenir. Pour l’avenir, plusieurs d’entre eux affirment leur crainte de voir la culture et l’identité québécoise s’effacer au profit de l’anglicisation et d’une société toujours davantage multiculturelle. Plusieurs jeunes répondants affirment également croire que le Québec deviendra prochainement un pays indépendant.

LOUISE MAILLOUX
Professeure, spécialiste de la laïcité, auteure
Louise Mailloux a enseigné la philosophie au collégial et dispensé des formations sur la laïcité à l’UQTR. Elle est l’auteure de deux ouvrages, La laïcité ça s’impose et Une Charte pour la nation et tient également un blogue. Elle est récipiendaire du prix Condorcet-Dessaulles et du Grand Prix de la Laïcité.
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
Laïcité, le parcours singulier du Québec des années 90 à aujourd’hui
Dans les dernières décennies, la question de la laïcité a connu une politisation et une judiciarisation sans précédent et s’est imposée comme un enjeu majeur dans le débat public au Québec.
En 2005, alors que l’on venait de compléter la déconfessionnalisation du système scolaire et que l’on croyait la laïcisation derrière nous, la présence de religions minoritaires, contestant devant les tribunaux le caractère laïque de nos institutions, a relancé toute cette question, en s’appuyant sur un nouvel argumentaire, celui d’une laïcité libérale et multiculturelle, ouverte aux religions, qui contredit l’idéal républicain, issu des Lumières et défendu par le Québec.
De la crise des accommodements raisonnables jusqu’à l’adoption de la loi 21, cette défense d’une laïcité républicaine dans un Canada multiculturel se fera dans la controverse, mènera à des affrontements avec les lobbys religieux, les fédéralistes du Québec comme du Canada anglais et vaudra au Québec les pires accusations, celles de violer les droits des minorités, d’être raciste et islamophobe.
Que la loi 21 ait été votée démocratiquement par l’Assemblée nationale et que le gouvernement doive par la suite défendre sa propre loi devant les tribunaux, a quelque chose d’odieux, de révoltant et d’illégitime.
Que ce soient les juges plutôt que les élus, qui jusqu’à maintenant décident du cadre laïque pour le Québec, devrait nous alerter sur l’étendue et la gravité de notre aliénation à l’intérieur du Canada et nous donner un argument de plus en faveur de l’indépendance.
Enseigner la laïcité, pour surmonter l’ignorance et s’assurer d’un Québec laïque
Pourquoi enseigner la laïcité? Parce qu’au Québec, cela ne s’est jamais fait et qu’il y a donc beaucoup d’ignorance sur ce sujet. Ignorance quant à l’origine de la laïcité, ses objectifs, ses principes, ses concepts clés et son fondement démocratique. Ignorance aussi de son histoire et encore plus, de l’histoire québécoise de la laïcité.
Encore trop de gens pensent que la laïcité vise à supprimer les religions. Chez les jeunes, que celle-ci ne sert qu’à imposer des interdictions et à brimer les croyants, particulièrement les femmes musulmanes, dans le choix de leur tenue vestimentaire. Bref, que la laïcité serait contraignante et liberticide. Tout le contraire de la liberté.
Les défis que représente cet enseignement sont énormes et ils doivent être surmontés par des mesures énergiques et appropriées. La tâche est colossale mais essentielle.
Imposer la laïcité par des lois est une démarche primordiale pour un État qui se veut laïque, mais il faut aussi être conscient que ce travail « par le haut » ne suffira pas à garantir la laïcité à long terme, s’il n’est pas complété par un nécessaire « travail par le bas », c’est-à-dire une intervention soutenue et résolue d’éducation à la laïcité dans les écoles publiques du Québec.

Crédit photo : Marie France Coallier, Le Devoir
PATRICK MOREAU
Professeur de littérature, essayiste
Patrick Moreau est professeur de littérature au Collège Ahuntsic à Montréal, membre du comité de rédaction de la revue Argument, collaborateur régulier du quotidien Le Devoir et essayiste. Il a notamment publié Ces mots qui pensent à notre place (Liber, 2017) et, tout récemment, Écrire à contre-courant (Somme toute, 2024).
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Décrypter la novlangue multiculturaliste
Certains mots ou expressions (« diversité » ou « inclusivité », « communauté musulmane », « racisme systémique », etc.) s’imposent depuis quelques années dans le discours public, comme s’ils étaient incontestables. Or, loin d’être objectif et neutre, ce lexique colporte toute une vision du monde, une idéologie politique, celle du multiculturalisme canadien. Dans le cadre de cette conférence, il s’agira donc d’analyser quelques-uns de ces termes et de ces locutions, afin révéler leur caractère souvent tendancieux ainsi que leurs présupposés, autrement dit la conception particulière de la société qu’ils essaient d’imposer dans le débat public.

GILBERT PAQUETTE
Professeur, homme politique, auteur
Gilbert Paquette est professeur émérite de l’Université Téluq et fondateur de son Institut de recherche en IA appliquée. Militant au Parti québécois dès sa fondation, député et ministre de la Science et de la Technologie (1976-1985), il a présidé les IPSO et les OUI Québec. Président du Mouvement Québec Indépendant (MQI), il coédite son magazine OUI Je le veux! Il a publié des ouvrages en technologie éducative et cinq essais politiques, dont Un pays en tête (2017) et Le sens du Pays- Refonder le combat indépendantiste (2020).
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
Dix projets qu’une province ne peut faire que le Québec indépendant pourra accomplir
Cette conférence propose dix grands objectifs faisant l’objet d’un large consensus au Québec, qui pourraient devenir des chantiers collectifs mobilisateurs lorsque le Québec sera un pays. Dans chaque cas, j’identifie les blocages actuels qu’impose au Québec son statut de province dans le régime canadien, ainsi que les nouveaux moyens dont disposera le Québec indépendant. J’identifie ensuite 15 à 20 mesures concrètes illustrant les bénéfices concrets de l’indépendance pour chacun de ces objectifs. Chaque objectif devient alors un chantier collectif, un chantier que nous sommes incapables de réaliser comme province sauf à la marge, mais que pourra accomplir la République du Québec libérée du carcan canadien.
Les démarches constituantes de la République du Québec
Dans cette conférence transpartisane, nous comparons les positions actuelles sur la démarche d’accession à l’indépendance des trois partis politiques indépendantistes (PQ, QS et Climat Québec) qui présenteront des candidats à la prochaine élection québécoise, ainsi que la feuille de route proposée aux partis par les OUI Québec en 2017. Les partis et les mouvements ont des historiques différents sur cette question vitale, ce qui en font des outils complémentaires pour construire une majorité pour le pays. Nous citerons des extraits significatifs des programmes politiques pour en établir une analyse comparée et dégager des pistes d’évolution facilitant la création d’un nouveau « Camp du OUI ».

ROBIN PHILPOT
Auteur et éditeur
Auteur, traducteur et éditeur, Robin Philpot est né à Thunder Bay et vit au Québec depuis 50 ans. Auteur de sept livres, dont Le référendum volé, Derrière l’État Desmarais : POWER et A People’s History of Quebec (avec Jacques Lacoursière), il a fondé Baraka Books en 2009, avec l’appui de Denis Vaugeois et de Gilles Herman.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Le référendum de 1995 : Quelles leçons pour 2025?
Le référendum de 1995 au Québec a été volé de manière illégale par le gouvernement canadien et le camp du Non. Les preuves sont éclatantes. Nous ferons un bref retour sur les méthodes utilisées, mais aussi sur les faiblesses stratégiques du camp du Oui.
Le monde et le Québec ont changé beaucoup depuis 30 ans. Nous identifierons ces changements internes et internationaux et leurs impacts et proposerons quelques éléments de stratégie inspirés notamment de l’approche, presque gagnante, de feu Jacques Parizeau.

SIMON RAINVILLE
Professeur, chroniqueur, auteur
Depuis 2009, Simon Rainville enseigne au collégial. Il tient une chronique dans L’aut’journal depuis 2014. Il a publié Pour la suite du Québec (PUL, 2019), À la recherche du politique québécois (PUL, 2024) et L’indépendance pour mettre fin à l’anormalité du Québec (Renouveau québécois, 2024).
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
La « normalité » du Québec d’un point de vue des historien.nes
Le Québec est-il normal? Cette question préoccupe les historien.es depuis la Conquête. Notre conscience historique cherche désespérément à montrer que nous sommes une « société distincte ». En présentant comment chaque génération d’historien.nes a contribué à façonner cette conception de nous-mêmes comme « culture à défendre », cette conférence montre comment chaque école a minimisé – voire nié – la situation politique du Québec. Or, c’est plutôt la définition même du politique qui est anormale chez ce peuple qui a cherché à faire passer la défense de l’identité et de la culture comme des projets politiques.
La condition politique du Québec
Plusieurs ont proposé des explications de la condition politique particulière du Québec, l’un des rares endroits à avoir échoué son indépendance politique au 19e siècle, puis à deux occasions au 20e siècle. On y a vu un peuple fondateur ou associé malgré la défaite, un peuple divisé, un peuple fatigué culturellement, un peuple apolitique, un peuple hors de l’Histoire, un peuple colonisé et tant d’autres visages. Aucune explication ne semble pleinement satisfaisante tant le Québec vit une situation qui rend difficile sa catégorisation. Cette conférence retrace ces grandes explications afin de chercher à y voir plus clair en plaçant les questions de la sujétion politique et de « l’apolité » au cœur du parcours québécois.
L’indépendance du Québec : identité, langue et culture pensées politiquement
Depuis toujours, le Québec peine à se présenter autrement que comme une culture, une identité et une langue à défendre. Le mouvement indépendantiste promeut d’ailleurs rarement l’indépendance pour des raisons politiques comme la quête de pouvoir, la raison d’État et le contrôle des relations internationales. La conférence présente l’identité, la langue et la culture comme des objets politiques. Plutôt que d’exposer des arguments sur la survie et la peur de l’assimilation, elle montre comment le Québec passe à côté de l’essence même de la souveraineté. Penser la culture, l’identité et la langue politiquement, c’est rendre visible ce qui manque au peuple québécois lorsqu’il se confine à n’être qu’une « société distincte » : la volonté d’agir par soi et pour soi.
Le Québécois, son double anglais et son ombre canadienne-française
Le Canada français était incapable de se départir de son « double anglais », comme le disait Jean Bouthillette. Paradoxalement, c’est à la fois en se comparant négativement aux Anglo-Saxons et en cherchant à rejoindre la « normalité » anglophone que le Canada français pensait préserver sa culture, sa religion et son identité. Les références explicites à la domination politique anglophone étaient peu nombreuses. Une fois devenus Québécois à compter des années 1970, les habitant.es du Québec ont cherché à rompre avec cette idée de Survivance, notamment en promouvant une plus grande autonomie du Québec – allant jusqu’à l’indépendance. Mais sommes-nous aujourd’hui vraiment sortis de cette définition essentiellement culturelle de nous-mêmes? L’auteur prétend que nous avons toujours une « ombre canadienne-française » à côté de notre « double anglais ».

GUILLAUME ROUSSEAU
Professeur, chroniqueur, auteur
Titulaire d’une maîtrise en droit comparé avec spécialisation en droits de la personne et diversité culturelle de l’Université McGill et docteur en droit de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Me Guillaume Rousseau est professeur titulaire et directeur des programmes de Droit et politique appliqués de l’État à la Faculté de droit de l’Université de Sherbrooke, en plus d’être professeur associé à la Faculté de droit de l’Université Laval. Il est aussi secrétaire général de l’Académie internationale de droit linguistique.
Avec son équipe de doctorants, ses recherches ont permis la réalisation de l’ouvrage de référence Le droit linguistique au Québec, dont la 2ième édition vient de paraître, et du livre Restaurer le français langue officielle, dont la préface a été rédigée par l’ancien juge à la Cour d’appel Jean-Louis Baudouin.
Il est chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada.
Après avoir été chercheur associé pour l’Institut de recherche sur le Québec, il est devenu son directeur scientifique en 2022.
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
La conquête de la liberté constitutionnelle par le Québec.
À travers l’histoire du Québec, la conférence démontre que, même si des constitutions ont été imposées au Québec, ce dernier a su conquérir une certaine liberté constitutionnelle.
Philosophie et laïcité au Québec
La conférence porte sur le libéralisme pluraliste anglo-américain, base philosophique des accommodements religieux, et sur le républicanisme d’inspiration française, base de la laïcité québécoise.
Laïcité québécoise : histoire et développements récents
La conférence revient sur les principaux épisodes dans l’histoire de la laïcité au Québec, en insistant sur les épisodes plus récents (crise des accommodements religieux, adoption de la Loi 21, etc.).
Les interprétations des rébellions des Patriotes de 1837-1838
Les rébellions de 1837-1838 ont fait l’objet de plusieurs interprétations en fonction des valeurs qui évoluent d’une époque à l’autre (interprétations conservatrice, nationaliste, marxiste, libérale et républicaine).
La disposition de souveraineté parlementaire (clause dérogatoire), l’identité québécoise et le progrès social
Les articles 33 de la Charte canadienne et 52 de la Charte québécoise permettent de protéger des lois contre des contestations fondées sur certains articles de ces chartes. Ces articles 33 et 52 ont généralement été utilisés à des fins de promotion de l’identité québécoise ou du progrès social.
Les jugements des juges nommés par Justin Trudeau et le Québec
À la lumière de la pensée des Trudeau, des jugements de juges nommés par Justin Trudeau sont analysés pour voir s’ils sont conformes à cette pensée.
L’unilatéralisme constitutionnel du Québec
À travers son histoire, le Québec a souvent posé des gestes unilatéraux visant à accroître ses pouvoirs (doctrine Gérin-Lajoie, modification unilatérale de la constitution canadienne, etc.). La conférence propose un retour sur ces gestes et sur les conditions de leur réussite.
Le droit linguistique québécois : le français langue du travail et des affaires
La Charte de la langue française comprend des droits linguistiques, des obligations, des mécanismes de mise en œuvre et des sanctions.
Le rapport du comité sur les enjeux constitutionnels du Québec.
La conférence résume les principales recommandations de ce rapport déposé en novembre 2024.

DAVID SANTAROSSA
Professeur, chroniqueur, auteur
Détenteur de deux maîtrises, l’une en philosophie et l’autre en éducation, David Santarossa enseigne au secondaire et à l’Université TÉLUQ. On peut l’entendre sur les ondes de Radio VM ainsi qu’à QUB Radio où il discute de politique et de nationalisme. Il a publié en 2022 son premier essai La pensée woke (Liber).
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
Wokisme et nationalisme
Dans cette conférence, David Santarossa propose une analyse de ce qu’est l’idéologie woke tout en la comparant au nationalisme québécois. Santarossa s’appuie sur des exemples concrets pour montrer comment ces deux conceptions de la nation sont diamétralement opposées.
Du cours ECR au cours CCQ : améliorations et doutes
Cette conférence est l’occasion pour faire un résumé du parcours du programme Éthique et culture religieuse, son origine et les critiques qui lui ont été adressées. Ensuite, nous verrons comment ces critiques ont été prises en considération, ou non, dans le nouveau cours de Culture et citoyenneté québécoise.
Équité, diversité et inclusion : vers un modèle québécois appuyé par des données probantes
Les enjeux d’équité, diversité et inclusion sont au cœur de bien des discussions dans les entreprises. Force est toutefois de reconnaître que les solutions qui sont proposées ne sont pas toujours fondées sur un consensus social ni appuyé par des données probantes. Dans cette conférence, David Santarossa propose des solutions aux questions en lien avec la gestion de la diversité, tout en s’appuyant sur la littérature scientifique et le modèle québécois.
Dave Turcotte : Fondateur du Musée virtuel d’histoire politique du Québec, Dave Turcotte est un passionné d’histoire et de politique qui collectionne des artefacts depuis son adolescence. Député de Saint-Jean à l’Assemblée nationale de 2008 à 2018, il est à l’origine de nombreuses actions visant à valoriser le patrimoine politique québécois.
Alain Lavigne : Professeur associé au Département d’information et de communication de l’Université Laval, Alain Lavigne est l’auteur de quatre essais sur la communication électorale au Québec parus aux éditions du Septentrion. Il a conçu l’exposition itinérante « Duplessis donne à sa province » le marketing politique de l’Union nationale.
TITRES ET RÉSUMÉS DE CONFÉRENCES
Le cabinet de curiosité de nos premiers ministres (Dave Turcotte)
Explorez l’histoire politique du Québec à travers une conférence-exposition unique en son genre : Le cabinet de curiosités de nos premiers ministres. Dave Turcotte, collectionneur passionné, vous dévoilera des artefacts rares ayant appartenu à des premiers ministres et des objets emblématiques de l’histoire politique québécoise. Chaque pièce, accompagnée d’anecdotes et de contextes historiques, raconte une histoire singulière et fait revivre des souvenirs collectifs. En partageant ses connaissances et expériences personnelles, l’ex-député offrira une perspective unique sur les événements marquants qui ont façonné le Québec. Une occasion d’enrichir votre compréhension du patrimoine politique québécois.
Des premiers ministres de toutes les couleurs : le plaisir d’en collectionner les traces (Dave Turcotte et Alain Lavigne)
À l’aide de traces matérielles de plusieurs premiers ministres du Québec, cette conférence offre une incursion originale dans notre histoire politique. Tout en présentant et commentant plusieurs de leurs plus belles pièces de leur collection, Dave Turcotte et Alain Lavigne partagent leur passion de collectionneurs pour ce type de patrimoine. Que nous racontent des artéfacts tels les photos, les bustes, les publicités et les objets, parfois inusités, ayant appartenu à nos premiers ministres québécois ? Embarquez avec nous pour un véritable voyage dans le temps à la rencontre de nos premiers ministres et découvrir l’évolution des mœurs en politiques.
René Lévesque : le plaisir d’en collectionner les traces (Dave Turcotte et Alain Lavigne)
La conférence-exposition René Lévesque : le plaisir d’en collectionner les traces est une occasion unique de revivre les moments forts de sa carrière politique par ses traces matérielles. Pour l’événement, les deux collectionneurs passionnés sortiront de leurs « voûtes » des objets mythiques sur René Lévesque. Ponctuée d’anecdotes savoureuses sur les pièces présentées par ces collectionneurs, cette activité originale et conviviale permettra aux participants de plonger de façon ludique dans la vie politique de ce grand premier ministre québécois.

DANIEL TURP
Professeur de droit international et constitutionnel
Daniel Turp est professeur émérite de la Faculté de droit de l’Université de Montréal. Il fut député des Parti québécois et Bloc québécois. Il préside plusieurs organisations de la société civile (IRAI, DCQ, IPSO, COPAM). Il a publié La Constitution québécoise et Le droit du Québec à disposer de lui-même.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
L’élaboration d’une Constitution québécoise et son rôle dans la démarche d’accession à l’indépendance
La conférence portera sur le rôle qu’aurait l’élaboration d’une constitution québécoise dans la démarche d’accession du Québec à l’indépendance. Devrait-on élaborer une constitution transitoire ou une constitution permanente dans le cadre d’une telle démarche? Devrait-on confier à l’Assemblée nationale ou à une Assemblée constituante le soin d’élaborer la constitution de l’État québécois indépendant? Si l’on retenait la création d’une Assemblée constituante, quelle serait sa composition? Devrait-on faire culminer le processus d’accession à l’indépendance par la tenue d’un référendum portant sur l’indépendance seulement ou, à la fois, sur l’indépendance et le projet de constitution de l’État québécois indépendant?

VINCENT VALLÉE
Consultant en politique publique
Vincent Vallée est consultant en politique publique et vice-président de l’Institut de recherche sur le Québec. Il publie régulièrement dans Le Devoir et diverses revues intellectuelles sur des thèmes tels que l’impérialisme canadien, la différence québécoise et l’intérêt national. Il complète actuellement une formation en droit et politiques appliquées de l’État à l’Université de Sherbrooke.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
La différence québécoise : un modèle de liberté, d’égalité et de coopération
Pour plusieurs Québécois, notre spécificité ne fait aucun doute. Si des caractéristiques comme la langue et la laïcité sont bien connues, comprendre l’ensemble de ce qui distingue notre peuple, issu d’une histoire, d’une langue et d’un territoire qui lui sont propres, offre une perspective qui transcende les horizons, générations et origines.
Issue d’une recherche ayant répertorié plus de 1 000 énoncés sur nos spécificités, cette conférence explore des facettes parfois méconnues des distinctions entre le Québec et le Canada : modèle familial, relations hommes-femmes, vivre-ensemble, question autochtone, société civile et rapport à la religion.
Mieux connaître ces spécificités permet de saisir leur profondeur et d’apprécier ce que nous sommes : un peuple ni meilleur, ni pire que les autres. Simplement différent.

Crédit photo : Julia Marois RÉMI VILLEMURE
Doctorant en sociologie, chroniqueur, auteur
Rémi Villemure est chroniqueur au 99.5 FM, collaborateur à Sociétés sur les ondes de Radio VM et auteur du livre Ne jamais se taire. Sensible aux questions entourant l’identité québécoise et la langue française, il est détenteur d’une maîtrise en histoire et candidat au doctorat en sociologie.
TITRE ET RÉSUMÉ DE CONFÉRENCE
Le Québec : raisonnablement majestueux
On est dur envers les Québécois qui sont durs envers eux-mêmes. Alors, on n’en sort pas. Et si pourtant, nous inspirions le monde entier? Et si, en plus d’être différents, nous faisions la différence? Cette conférence n’est pas chauvine, c’est celle d’un homme qui cherche à comprendre pourquoi les Québécois lèvent le doigt au lieu de lever la main. Et pourquoi ils lèvent la main au lieu de mettre le poing sur la table. C’est celle d’un homme bien décidé à rappeler une évidence : le Québec est raisonnablement majestueux.

Louise Mailloux
Professeure, spécialiste de la laïcité, auteure
Philosophe, conférencière et essayiste, Louise Mailloux a enseigné la philosophie au Cégep du Vieux Montréal. Elle a également dispensé des formations sur la laïcité à l’UTA de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Elle est l’auteure de deux ouvrages portant sur la laïcité, La laïcité ça s’impose et Une Charte pour la nation. Elle a collaboré au Dictionnaire de la Laïcité publié chez Armand Colin.
Elle a aussi été chroniqueuse à l’Aut’Journal et tient un blogue depuis plusieurs années. En 2009, elle a cofondé avec Djemila Benhabib le Collectif citoyen pour l’égalité et la laïcité. En 2014, le Mouvement laïque québécois lui a décerné le prix Condorcet-Dessaulles.
Titres et résumé de conférences
Laïcité, le parcours singulier du Québec des années 90 à aujourd'hui
Dans les dernières décennies, la question de la laïcité a connu une politisation et une judiciarisation sans précédent et s’est imposée comme un enjeu majeur dans le débat public au Québec.
En 2005, alors que l’on venait de compléter la déconfessionnalisation du système scolaire et que l’on croyait la laïcisation derrière nous, la présence de religions minoritaires, contestant devant les tribunaux le caractère laïque de nos institutions, a relancé toute cette question, en s’appuyant sur un nouvel argumentaire, celui d’une laïcité libérale et multiculturelle, ouverte aux religions, qui contredit l’idéal républicain, issu des Lumières et défendu par le Québec.
De la crise des accommodements raisonnables jusqu’à l’adoption de la loi 21, cette défense d’une laïcité républicaine dans un Canada multiculturel se fera dans la controverse, mènera à des affrontements avec les lobbys religieux, les fédéralistes du Québec comme du Canada anglais et vaudra au Québec les pires accusations, celles de violer les droits des minorités, d’être raciste et islamophobe.
Que la loi 21 ait été votée démocratiquement par l’Assemblée nationale et que le gouvernement doive par la suite défendre sa propre loi devant les tribunaux, a quelque chose d’odieux, de révoltant et d’illégitime.
Que ce soient les juges plutôt que les élus, qui jusqu’à maintenant décident du cadre laïque pour le Québec, devrait nous alerter sur l’étendue et la gravité de notre aliénation à l’intérieur du Canada et nous donner un argument de plus en faveur de l’indépendance.
Enseigner la laïcité, pour surmonter l’ignorance et s’assurer d’un Québec laïque
Pourquoi enseigner la laïcité? Parce qu’au Québec, cela ne s’est jamais fait et qu’il y a donc beaucoup d’ignorance sur ce sujet. Ignorance quant à l’origine de la laïcité, ses objectifs, ses principes, ses concepts clés et son fondement démocratique. Ignorance aussi de son histoire et encore plus, de l’histoire québécoise de la laïcité.
Encore trop de gens pensent que la laïcité vise à supprimer les religions. Chez les jeunes, que celle-ci ne sert qu’à imposer des interdictions et à brimer les croyants, particulièrement les femmes musulmanes, dans le choix de leur tenue vestimentaire. Bref, que la laïcité serait contraignante et liberticide. Tout le contraire de la liberté.
Les défis que représente cet enseignement sont énormes et ils doivent être surmontés par des mesures énergiques et appropriées. La tâche est colossale mais essentielle.
Imposer la laïcité par des lois est une démarche primordiale pour un État qui se veut laïque, mais il faut aussi être conscient que ce travail « par le haut » ne suffira pas à garantir la laïcité à long terme, s’il n’est pas complété par un nécessaire « travail par le bas », c’est-à-dire une intervention soutenue et résolue d’éducation à la laïcité dans les écoles publiques du Québec.